John Wayne Gacy est l’un des tueurs en série les plus monstrueux des États-Unis. Entre 1972 et 1978, il a violé, torturé et assassiné au moins 33 jeunes garçons et hommes dans l’Illinois. Connu sous le surnom de "Killer Clown", il menait une double vie troublante : respecté dans sa communauté, il se déguisait en clown pour animer des fêtes d’enfants tout en cachant des secrets macabres sous son plancher. 

Gacy grandit sous l’emprise d’un père alcoolique et violent qui le rabaissait constamment. Malgré cela, il tente de mener une vie normale : il se marie, devient entrepreneur en bâtiment et s’implique dans des associations locales. Il est même membre influent du Parti démocrate et côtoie des figures politiques.

Mais derrière cette façade, Gacy cache un monstre. Il attire des jeunes garçons chez lui sous prétexte de leur proposer du travail ou de leur montrer des tours de magie. Une fois à l’abri des regards, il les ligote avec des menottes, les agresse sexuellement avant de les étrangler, souvent avec un garrot improvisé

Il se présente souvent sous les traits de "Pogo le Clown", un personnage qu’il incarne lors d’événements caritatifs. Son apparence joviale masque une obsession meurtrière. Il enterre la plupart de ses victimes sous le plancher de sa maison, dissimulant l’odeur des corps en déversant de la chaux vive.

Mais au fil des années, son arrogance le trahit. En 1978, l’enquête sur la disparition de Robert Piest, un adolescent de 15 ans, mène la police jusqu’à lui. Après plusieurs jours de surveillance, Gacy finit par avouer l’impensable.

Lors des perquisitions, la police découvre les restes de 29 victimes sous sa maison. D’autres corps seront retrouvés dans une rivière voisine, où Gacy jetait ceux qui ne rentraient plus sous son plancher.

En 1980, il est condamné à la peine de mort. Malgré ses tentatives pour se faire passer pour fou, les experts concluent à une psychopathie pure. Il reste 14 ans dans le couloir de la mort et continue à peindre, vendant même des tableaux de clowns morbides.

Le 10 mai 1994, il est exécuté par injection létale. Ses derniers mots ? "Kiss my ass." Un ultime signe de défiance face à la justice et à ses victimes.

L’affaire Gacy est l’une des plus marquantes du 20ᵉ siècle. Son profil de tueur en série "caméléon", capable de passer pour un citoyen respectable, soulève encore aujourd’hui des questions sur la nature du mal. Comme pour Dahmer, la police a longtemps ignoré les signalements, notamment ceux de jeunes garçons issus de milieux défavorisés.