
Guy Georges – Le Tueur de l’Est Parisien
Dans le Paris des années 90, une ombre rôde dans les ruelles sombres. Des jeunes femmes disparaissent, retrouvées sans vie, assassinées avec une sauvagerie inouïe.
Un prédateur frappe sans prévenir, laissant la police impuissante.
Son nom ? Personne ne le connaît encore.
On l’appelle "Le Tueur de l’Est parisien", un fantôme insaisissable qui sème la terreur pendant sept ans.
Derrière ce masque d’anonymat se cache Guy Georges, un homme dont le regard
glaçant hantera longtemps la justice française.
Entre 1991 et 1997, sept femmes croisent la route de Guy Georges. Elles ne survivront pas.
Il les traque, les observe, guette le moment parfait pour frapper. Son mode opératoire est toujours le même : une proie isolée, une intrusion soudaine, une violence extrême.
Il s’introduit chez elles ou les surprend dans un lieu isolé.
Il les viole, les torture et les assassine avec une brutalité sans nom.
Il disparaît, sans laisser de trace…
Les enquêteurs sont face à une énigme terrifiante. Aucun lien évident entre les meurtres, aucun suspect précis. Les pistes se multiplient, mais l’homme, lui, reste introuvable.
Pendant des années, Paris vit sous la menace d’un tueur invisible.
Qui est Guy Georges ?
Né en 1962, Guy Georges est le fils d’une mère française et d’un père américain qu’il ne connaîtra jamais. Abandonné, élevé dans un orphelinat, il grandit avec un profond mal-être.
Dès son adolescence, la violence s’impose comme une évidence.
1976 – À 14 ans, il commet sa première agression sexuelle.
1981 – Il tente de tuer une femme pour la première fois.
1984 – Condamné pour viol, il est envoyé en prison… mais il en ressort, prêt à recommencer.
Chaque incarcération est une pause. Chaque sortie, un nouveau crime.
Jusqu’à ce que la traque prenne fin.
1998. La peur est à son comble.
La police scientifique fait une avancée décisive : l’ADN retrouvé sur plusieurs scènes de crime appartient au même homme.
L’étau se resserre.
Un soir de mars 1998, alors que la capitale bruisse encore des rumeurs sur le "tueur insaisissable", les forces de l’ordre passent à l’action.
Guy Georges est arrêté en pleine rue.
Face aux enquêteurs, il commence par nier. Puis, il craque.
❝ Oui, c’est moi. Je suis un monstre. ❞
Un procès glaçant
En 2001, Guy Georges fait face à la justice. Le procès est historique.
Dans la salle d’audience, les familles des victimes l’affrontent.
Elles veulent comprendre. Elles veulent savoir.
Mais lui, il baisse les yeux.
Son regard ne trahit aucun remords, seulement une fascination morbide pour ses propres crimes.
Le verdict tombe. Réclusion criminelle à perpétuité, avec une peine de sûreté de 22 ans.
Un monstre est enfermé. Mais ses crimes, eux, restent gravés dans la mémoire collective.